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Les filières Bio wallonnes s'organisent ! Votre petit déjeuner raconte leur histoire (et les autres).

  • UNAB
  • 23 juil. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 juil.

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2025 marque la reprise de la consommation bio. Les débats autour de la santé et des dangers des pesticides n'y sont pas étrangers. Mais le dynamisme des producteurs et des acteurs des filières est un élément central de ce renouveau. Plaisirs, Enjeux, Risques, Dangers et Espoirs de la filière bio, tout est ici ! Et sous le chapiteau "En Terre Bio" (emplacement 78.01 sur la Foire de Libramont), qui s'agrandit encore et passe à près de 1200m².


PLAISIRS - Le menu de votre petit dej'? Ca se passe ici !
ENJEUX - Les défis précis de chaque filière bio en Wallonie ? C'est par là !
ETC. - Pour une vision plus politique du secteur bio, continuez la lecture.


Le danger


Les annonces de la PAC 27 par la Commission laissent entrevoir une réduction du budget PAC. Si la commission envisage de rendre obligatoire un soutien à la bio, elle ne donne pas de balise ou de seuil minimal. Les Etats membres vont se trouver face à des arbitrages cornéliens. Pas sûr que le secteur bio, traditionnellement vu comme un élément satellite de l'agriculture wallonne (alors qu'elle est pratiquée par 1 agriculteur sur 6), en sorte indemne.


Pourquoi ce serait dangereux, d'affaiblir l'agriculture bio ?

Parce que l'agriculture bio ne fait pas que produire une alimentation saine.

Elle produit une eau souterraine propre, exempte de PFAS.

Elle produit des sols vivants et résilients, qui s'enrichissent en matière organique.

Elle produit une biodiversité fonctionnelle qui soutient les rendements et les écosystèmes.

Elle produit des fermes résilientes, autonomes, qui ne dépendent pas des importations de soja, de pesticides ou d'engrais chinois.

Elle produit des fermes dynamiques, qui attirent les jeunes repreneurs et les nouveaux entrepreneurs.

Plus d'info sur les avantages de la bio en un coup d'oeil ?


Les acteurs de la santé en première ligne


Avec les pressions scientifiques et médiatiques qui pèsent sur l'usage des pesticides, les acteurs de la santé entrent dans le jeu. Médecins et Mutuelles prennent parti pour les alternatives aux pesticides et donc pour la bio.

Ce sont des acteurs de poids, qui se sont historiquement investis dans les gros dossiers à impact de type amiante, cigarettes... et maintenant pesticides.


Une association de Mutuelles, les Mutuelles pour la santé planétaire, va d'ailleurs lancer en Belgique en septembre leur "tour des solutions", qui tourne autour des systèmes agricoles agroécologiqes.


La coopération au centre du jeu.


Les agriculteurs bio ont compris qu'ils doivent coopérer et s'entraider. Ce sont des idéalistes pragmatiques, qui sont rompus à l'exercice de l'innovation. C'est le fond de cette renaissance du modèle coopératif. Des modèles comme celui de Farm For Good ou Biomilk sont ambitieux et novateurs. Ils permettent de grouper les risques et de dédier une équipe à la négociation de contrats qui valorisent réellement les pratiques bio-régénératives.


La réponse de l'industrie est d'ailleurs porteuse d'espoir : Bister, Dandoy, Puratos... Ils sont nombreux à réfléchir à leur responsabilité sociétale. Et dans cette réflexion, la Bio a une place prépondérante, puisque son cahier des charges contrôlé implique des pratiques durables OBLIGATOIRES (au contraire de l'agroécologie ou d'autres termes flous).


Les industries alimentaires qui n'ont pas fait le pas de la remise en question vont devoir y passer : CSRD, Scope 3, ESG... Les obligations de reporting environnemental vont être de plus en plus strictes pour les entreprises. Un espoir pour la bio ! Et celles qui se cachent derrière de faux arguments ("durable", "sans résidu de pesticide", "haute valeur environnementale"...) vont bientôt avoir affaire à la législation "Green Claims" européenne. Gare à la cohérence !


Conclusion : les clés existent, n'attendons pas


Ce qu'il nous faut, c'est un signal politique fort. Une #reconnaissance du modèle Bio qui va beaucoup plus loin qu'aujourd'hui. Les leviers politiques sont nombreux : communication publique engagée sur les valeurs de la bio, mise en place d'un niveau minimum de produits bios wallons dans les cantines de collectivités et les marchés publics, soutien des coopératives de producteurs, encadrement des filières, négociations musclées avec l'industrie et la grande distribution sur les marges et l'importation de produits étrangers, soutien accru et urgent des producteurs déjà installés, renforcement des primes à l'installation pour les jeunes qui démarrent en bio, suppression ou encadrement strict des coûts de certification, développement d'incubateurs d'entreprises agroalimentaires wallonnes en bio....



Pour l'UNAB

Thierry Van Hentenryk

0494/394113




 
 
 

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