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1er Baromètre du moral des agricultrices et agriculteurs bio de l’UNAB : les résultats !



Si les réponses politiques à la crise agricole ne sont pas nécessairement celles que nous attendions, cette mobilisation a eu le mérite de replacer l’agenda agricole au premier plan des préoccupations citoyennes.


Toutefois, une partie du monde agricole n’a pas ou peu été écoutée, alors qu’elle traverse sa première crise. Les agricultrices et agriculteurs bio font en effet face à des difficultés spécifiques depuis 2022 : marché en recul, chiffre d’affaires en baisse, prix de vente qui passent sous les prix conventionnels sont devenus courants en 2022 et 2023 dans les fermes bio. Les agricultrices et agriculteurs bio sont pourtant engagé·e·s dans des pratiques positives qui devraient être mieux valorisées : protection de la santé, de la biodiversité, des sols, de l’eau, du climat.


Qu’en pensent les premiers concernés : les agricultrices et agriculteurs bio de Wallonie ? Comment vivent-ils cet engagement et cette crise ? Pourquoi le nombre d’agriculteurs bio est-il en baisse en 2023 ?


L’UNAB leur a donné la parole ! Ils sont environ 280 à avoir pris le temps de répondre à un questionnaire de 57 questions en début 2024, représentant 14% des 2000 producteurs bio en Wallonie.

Les résultats de ce 1er baromètre du moral des agricultrices et agriculteurs bio ont été présentés en exclusivité au Congrès de l’UNAB de ce vendredi 29/03/2024.


Le communiqué :

CP Resultats du premier Baromètre des agris Bio UNAB 2024
.pdf
Télécharger PDF • 178KB

Les résultats détaillés sous forme de graphique, question par question :

Graphiques et détails par question- Barometre agris bio_congres UNAB
.pdf
Télécharger PDF • 1.76MB

Messages clés

  • La situation économique est grave pour les bio : chiffre d’affaires en berne, contrats difficiles à fixer, peu de perspectives claires pour l’avenir et… trop peu de reconnaissance (des consommateurs, des collègues agriculteurs, des pouvoirs publics, de l’administration).

  • Les agris bio sont pour la plupart fiers et heureux d’être en bio, malgré qu’ils souffrent d’un manque de reconnaissance.

    • => Le bio reste un facteur d’attractivité fort du métier agricole (transmissions)

    • => Mais il y a un fort besoin de soutien et de reconnaissance publics (valorisation)

  • Les agris bio choisissent le bio pour ses impacts environnementaux et de santé publique.

    • => Produire en bio est un choix individuel qui sert l’intérêt collectif

  • Ils déplorent la faiblesse de la plus-value et la fragilité des filières.

    • => En entrepreneurs avisés, les bio sont aussi très préoccupés par les nombreuses difficultés économiques auxquels ils doivent faire face. En l’absence de perspectives, certains pensent quitter le label. D’autres, plus confiants, continuent d’investir en bio.

    • => Près de la moitié d’entre eux demandent une révision à la hausse des aides bios, voir une aide d’urgence. Le budget est disponible, il s’agit donc d’une question de volonté politique.



 

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