Selon le rapport*, « la conversion à l'agriculture biologique, l'expansion des cultures de couverture et les pratiques liées à la rotation et à la diversification des cultures constituent la majeure partie de la contribution potentielle estimée ».
Ce rapport, publié en novembre 2024 par le Réseau PAC de l'Union européenne, analyse le potentiel d'atténuation climatique des Plans Stratégiques de la PAC (2023-2027) dans 18 États membres.
Commandé par la DG AGRI de la Commission européenne, il évalue comment des pratiques agricoles durables, notamment l'agriculture biologique, contribuent aux objectifs climatiques de l'Union, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) et en renforçant les puits de carbone.
En voici les principales conclusions concernant la réduction des émissions de GES et augmentation des puits de carbone :
La conversion à l'agriculture biologique est identifiée dans le rapport comme la pratique individuelle ayant le plus grand potentiel de réduction des émissions de gaz à effet de serre et d'amélioration de la séquestration du carbone, représentant environ 21 % des bénéfices estimés des Plans Stratégiques de la PAC étudiés (6,6 Mt de CO2e par an).
La gestion améliorée des sols (cultures de couverture, résidus végétaux, etc.) et la rotation complexe des cultures, appliqués en bio, contribuent ensemble à 57 % de la réduction des émissions estimée.
Au-delà de l’atténuation, l'analyse des 18 plans stratégiques indique une contribution positive potentielle des PSPAC à la protection des puits de carbone existants de 29 millions de tonnes de CO2 par an dans l'UE-18.
Le maintien de l'agriculture biologique contribue de manière significative au potentiel de protection estimé des puits de carbone, suivi par la gestion durable des forêts et la protection des prairies (nécessaire en bio).
Ces résultats montrent une nouvelle fois que l'agriculture biologique, combinée à des pratiques comme la gestion des sols et la rotation des cultures, constitue un levier important pour atteindre les objectifs climatiques européens, tout en favorisant la biodiversité et la résilience des sols.
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